L'ordre n'empêche pas la fantaisie!

Publié le par Philippe. bouchwalter

La nuit porte conseils par PH7

J'ai eu un sentiment très injuste lors de la parution

de Stra'gem; un goût teinté d'amertume. Comme si

il suffisait de faire du remplissage pour que l'âme

d'un groupe naisse. 

Je suis resté avec un sentiment d'inachevé.

Les articles sont bons, mais comment faire comprendre que le texte ne se survit qu'à condition qu'il ne porte en lui une parcelle d'éternité, un germe d'amour?

La maladie nous donne des droits mais également des devoirs. Un mot qui accède à un autre mot, conclut son existance ici bas. Il me vint à l'esprit cette fameuse phrase de Mr Salman Rushdie et non... rooeschtis...

"Le paysage de sa poésie restait le désert"

Voilà ce qui fait notre dilemme. Etre devant la page blanche comme un fôreur devant son puit et sans autre musique que le bruit des mots sur le clavier, écrire.

Ecrire le bonheur et l'enfermement. Penser à défaut de produire. Un rien d'humanité nous lie. Suite à la parole échangée nous rebondissons d'un sentiment à l'autre.

Qui donne du relief à ce monde étrange des mots?

Un psychiatre? Un psychologue? où un dieu qui référencie

le tout? Le verbe est lié à la loi. Ne dit-on pas verbaliser?

Verbaliser à la fois dans le sens; réprimander. Ou dans le sens de faire naitre à l'autre une manifestation de l'esprit.

C'est concocter une recette de convenances sociales et primitives de la manifestation de la satisfaction cognitive.

Absorbez dans cette étrange réflexion, je me suis mis à écrire pour notre journal comme un secrétaire. Volubile.

Heureux de rassembler un groupe autour d'un projet.

Aussi étrange que cela puisse paraître le GEM, nous donne la parole à travers Strata'gem sans nous "sanctionné".

Un degré de liberté supplémentaire pour une folie ordinaire. J'aime l'écriture qui nous rassemble.

La simplicité, le naturel et ce monde phantasmagorique qu'est l'écriture. C'est peut-être le seul endroit du monde qui nous fasse rêver. Un rêve aux confins de notre enfance, bien plus loin que les pas du diable, entre les bornes de nos maux. Je ne navigue plus aux limites des océans, j'erre et j'attends. Et puis comme par magie, un matin radieux, je me suis surpris à siffloter en montant nos escaliers. Et j'ai envie de vous parler de nos pansements à l'âme que sont les tagues de notre limite sociale.

Et Pimpinou qui n'est plus avec nous et le temps passe et me ramène inéxorablement vers Strata'Gem.

C'est trop lisse et ça me parait étrange. J'ai peur que se ne soit qu'un rêve parmis d'autres. N'est ce pas merveilleux de se sentir reconnu? N'est ce pas en même temps notre lieux de liberté? Un journal pour chacun de nous, offert sur un plateau pour l'association des adhérents!!!


Le secrétaire



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